Le rapport GeoBuiz-19 (disponible ici en anglais) décrit et évalue l’écosystème de l’industrie du géospatial, de la géolocalisation et de l’industrie AEC (architecture, engineering and construction). Le document fait une évaluation comparative de 75 pays sur leur préparation et leurs capacités en géospatial, c’est-à-dire l’indice « Countries Geospatial Readiness Index-19« .
Cette étude a été produite et publiée par Geospatal Media and Communicatons, et, pour cette édition 2019, en partenariat avec les compagnies Esri, Trimble et Faro.
L’industrie du géospatial
L’industrie géospatiale, historiquement associée aux levés terrestres et marins et aux cartes, a évolué pour devenir un ensemble de technologies segments regroupés sous les systèmes d’information géographique, l’analyse spatiale, le positionnement GPS et l’observation de la Terre. Cet industrie évolue dans un paysage technologique en évolution rapide.
Avec le début d’une révolution numérique dont la dimension «où» devient fondamentale pour toute prise de décision, le géospatial est devenu un catalyseur de tout l’espace numérique.
C’est dans ce contexte que le rapport de 76 pages GeoBuiz-19 présente une évaluation de l’industrie géospatiale, l’analyse du marché de l’intelligence d’affaires et une évaluation comparative de 75 pays sur leur outil géospatial.
Avec un smartphones dans toutes les mains et grâce au progrès des technologies informatiques, la communication numérique a orienté la croissance et l’expansion de l’industrie géospatiale vers de nouvelles applications très variées.
Qu’est-ce que le rapport GeoBuiz-19
Le rapport de GeoBuiz-19 est divisé en quatre chapitres portant sur l’industrie géospatiale, le marché de l’intelligence d’affaire, le géospatial dans l’industrie AEC (Architecture, Engineering & Construction) ainsi qu’un indice de préparation géospatial des différents pays. Dans cette édition, l’Indice de préparation géospatiale des pays-2019 a élargi la portée de l’étude pour couvrir 75 pays (contre 50 pays lors des deux dernières éditions).
L’économie mondiale connaît une révolution technologique majeure alors que les pays (en particulier les pays en développement) commencent à reconnaître le rôle essentiel que jouent les technologies de l’information et les technologies géospatiales dans la croissance de leur économie. De nombreux pays développés et en développement, au moyen de cadres politiques spécifiques, ont commencé à tirer parti des technologies géospatiales pour stimuler la croissance économique, fournir de meilleurs services aux citoyens, combler le des lacunes socio-économiques évidentes et atteindre les objectifs fixés dans le cadre du programme de développement durable à l’horizon 2030.
Quelques conclusions du rapport
La taille du marché de l’industrie de l’intelligence géospatiale est passée de près de 9 milliards USD en 2014 à environ 22 milliards USD en 2018. D’ici 2022, ce nombre est susceptible de doubler ses chiffres de 2018.
Parmi les industries définies, les données de localisation et le contenu cartographique, ainsi que les solutions et services représentent près des deux tiers du marché, qui devrait se solidifier davantage à l’avenir.
Parmi les industries qui devraient émerger comme le plus grand marché du futur on retrouve le commerce de détail, la logistique, la mobilité, les villes intelligentes, l’immobilier, et plus encore.
Dans l’ensemble, l’Asie-Pacifique, suivie de l’Amérique du Nord, sont les plus grands marchés pour l’intelligence géospatiale. Ces deux régions devraient maintenir également leur leadership dans l’avenir.
Un pays prêt pour le géospatial est en mesure de développer une approche intégrée pour faire progresser ces technologies dans les secteurs économiques prioritaires du pays, tout en offrant simultanément de meilleurs services de localisation aux citoyens et/ou aux consommateurs. De nombreux pays du monde entier ont commencé à entreprendre des évaluations nationales de l’état de préparation géospatiale pour comprendre leurs forces et leurs faiblesses dans ce secteur. D’ailleurs, les débats et discussions ont déjà suivi au niveau national pour comprendre qui assumera le rôle de chef de file. Les pays ont également commencé à reconnaître la nécessité de développer des cadres de collaboration au sein de la communauté géospatiale pour en tirer des avantages économiques et non économiques significatifs pour eux-mêmes. Le rapport vient donc appuyer l’importance du géospatial dans la société et l’économie d’un pays.